mardi 24 mai 2011

postheadericon L'Office barcelonais de la cuisine française

"Après sept merveilleuses années passées en France qui m’ont permis de découvrir la gastronomie française, et en particulier celle du Sud-Ouest, j’ai décidé d’écrire cet article sur L’Office, un restaurant dont on fait des éloges grâce à la réputation de son Chef et à la qualité de l’établissement. Pour l’avoir testé je vous le confirme, tout ce qu’on en dit est vrai !

L’idée était d’aller y faire une petite interview, accompagnée d’une de mes collègues qui connait bien le monde de la restauration, pour ensuite profiter de notre repas et nous en faire notre propre opinion.

Mais venons-en aux faits … Jérôme Perraudin, le Chef et propriétaire, nous reçoit avec une bonne poignée de main et un sourire qui vous met tout de suite à l’aise. Nous nous installons confortablement sur les banquettes en attendant l’apéritif, ce qui nous laisse le temps d’apprécier la décoration typique, entre un bistrot parisien et un bouchon lyonnais.

L’apéritif arrive : un délicieux kir et un verre de vin blanc de Bordeaux. Aldo, le serveur, nous propose des toasts avec du pâté de campagne. Idéal pour se mettre en appétit ! Jérôme nous rejoint ; son récit peut commencer…

A 43 ans, ce palois originaire d’une famille de charcutiers est une personne simple et modeste, qui a consacré une grande partie de sa vie à la restauration. Il commence ses études d’hôtellerie et fait ses premières armes à Paris. De retour dans le Sud-Ouest, il s’installe à Biarritz où il ouvre les portes de son premier restaurant. Quelques années plus tard, il reprend les rênes de La Maison Perraudin, l’entreprise familiale, où en tant que Chef il développe ses talents culinaires.

En 2005, sa soif d’aventure et les conseils de ses pères spirituels le font s’envoler pour Barcelone, une ville qu’il connait peu mais qui l’avait toujours attiré. Une fois sur place, il commence à s’organiser et s’installe dans le quartier de l’Eixample, quartier résidentiel et commercial qui s’avère être idéal pour ce type de commerce. Peu à peu, il découvre le monde de la restauration à la Barcelonaise et s’y fait réputation telle qu’il est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs restaurants français de la ville.

Jérôme a la chance de pouvoir compter sur l’aide de son ami et collaborateur Christophe. Il nous confie : «Je me sens plus à l’aise derrière mes fourneaux. Pour moi, ce n’est pas un travail mais une passion, à tel point que pendant mes jours de repos, j’ai hâte d’y retourner ! » Christophe se charge donc de tout le reste : importer les produits de qualité, comme les vins, les fromages, mais aussi la gestion et la publicité. Aujourd’hui, Jérôme n’a qu’une idée en tête : satisfaire sa clientèle en exerçant sa passion et en la partageant avec elle.

Ecrire cet article aura été pour moi une belle expérience, à la rencontre d’un homme et de sa cuisine inspirée. Alors si vous êtes de passage à Barcelone, n’hésitez pas à faire un détour à L’Office !"

Carolina Ortega et Hélène Withers

Carolina est une Colombienne installée depuis peu à Barcelone après avoir passé 7 ans en France.

vendredi 20 mai 2011

postheadericon Une histoire de famille... et de jardin !

Si vous cherchez un peu de fraîcheur et de nature, rien ne vaut quelques jours de retraite en Languedoc-Roussillon. Les collines verdoyantes, le chant incessant des cigales et par dessus-tout, le calme. Rien que le calme. Au milieu de tout ça, la vallée de la Buèges et l’imperturbable Mas de Luzière. Cet ancien domaine viticole, rénové et transformé en maison d’hôtes il y a environ 5 ans par la famille Delrue, surplombe avec grâce les environs.

Et ce mas, c’est une véritable histoire de famille ! En Chef d’orchestre, le papa, homme à tout faire, courant d’un bout à l’autre, plongeant son nez dans les papiers, conduisant avec brio bricolage et travaux. En cuisine, les enfants ! Aliénor, la plus grande aux commandes des fourneaux et son petit frère Bastien en fidèle assistant, jouent de leurs casseroles et autres cocottes pour ravir les clients. Enfin, la maman, institutrice la semaine, apporte une précieuse aide au mas le week-end…

A cette joyeuse tribu, s’ajoute un autre personnage-clé : Robert. Le jardinier. Celui qui pioche, bèche, retourne la terre, sème, plante, cultive, arrose, bichonne… Bref, celui qui veille et assure le ravitaillement direction la cuisine. Car le Mas de Luzière, c’est aussi une tendre histoire de jardin ! Durant tout l’été, tomates, courgettes, aubergines et bien d’autres légumes ensoleillés sont naturellement choyés pour honorer les assiettes de leurs cuisiniers.

Résultat, au menu du soir : les caprices du potager et la poésie d’Aliénor ! Une alchimie à l’inspiration séduisante, assurément. Variant au fil des envies et des cueillettes, au gré des fleurs épanouies et des graines florissantes, les plats proposés chaque soir sont différents et uniques en saveurs. Il n’y a qu’à contempler l’ardoise sur laquelle les suggestions sont griffonnées en fin d’après-midi… Un joli reflet de ce récit familial et végétal…


Sarah Sanchez

jeudi 12 mai 2011

postheadericon Restaurant Cantemerle

Le temps des gourmands !

Marcel Pagnol pourrait en écrire un livre. Le Restaurant Cantemerle, dans la région de niçoise, vous accueille dans un cadre très reposant et serein, avec sa petite maison à l'ancienne, son parc verdoyant et sa magnifique vue sur la grande bleue.

Ici, on déguste une cuisine provençale très raffinée. De l'apéritif au digestif, toutes les saveurs du grand sud s'offrent à vous dans un méli-mélo de parfums à vous faire tomber. Succombez au charme de cette cuisine recherchée, puis laissez vous aller au cours d'une balade digestive.

Retrouvez le Restaurant Cantemerle
lundi 2 mai 2011

postheadericon Délice au pays des épices


Une note de 9/10 sur le site de La Fourchette. Des commentaires dithyrambiques. Angélique R. parle du «meilleur restaurant que j'ai fait». Daniel G. dit : «On se laisse guider et l'on découvre un monde magique». Matthieu D. «remercie ce couple de restaurateurs qui a nous permis de voyager à travers le monde entier grâce à ses plats hors du commun». Daniel A. conseille vivement : «Original, à tester en urgence, en vous laissant transporter par l'improvisation et la créativité...»

Il n'en fallait pas plus pour attirer notre attention. Qui est donc ce couple de restaurateurs qui saupoudrent de bonheur les assiettes de nos internautes ?

Annick et Alain, originaires du Nord, ont la cinquantaine pimpante. Ils tiennent depuis 2008, à Noirmoutier, le Restaurant D'île en île. Avant, ils ont roulé leur bosse à Angers, à Poitiers, à la Réunion aussi, durant trois ans.

Annick est celle qui reçoit. Qui met à l'aise. Qui questionne aussi. «Je leur demande d'où ils viennent, s'ils ont voyagé, s'il y a des plats qu'ils ont particulièrement appréciés dans les pays qu'ils ont visités». Et elle s'en va tout répéter à Alain. Dans l'hôtellerie depuis 35 ans, il est le Chef. Ou plutôt l'artiste. «On me dit souvent que je suis un artiste plus qu'un Chef». L'artiste-chef donc crée les plats en fonction des informations récoltées par son épouse. Il confectionne une cuisine du monde à base, principalement, de produits de la mer.

Ici, le concept est simple et déroutant à la fois : la «Carte aveugle». Annick et Alain ont lancé cette idée il y a onze ans. Le client ne sait pas ce qu'il va manger. Sur la carte : le prix des menus, mais rien sur leur contenu. Juste des noms de films qui sont censés inspirer votre estomac. Le premier menu s'appelle «Le premier pas», un film de Florence. Vignon. Le second : «Le Dîner de cons» de Francis Veber. Il y a aussi «Que la fête commence» de Bertrand Tavernier ou encore le menu Enfant, «Trois hommes et un couffin». Et, histoire de dérouter un peu plus les visiteurs, le menu «Grande dame pour un jour» affiche un point d'interrogation en guise de prix. «C'est vous qui dites combien vous souhaitez dépenser pour votre repas, prévient Alain. Et je fais en fonction». Autre idée originale : Le dimanche soir, c'est «vide-frigo». Un menu unique élaboré avec… les restes. Pas de gabegies. «Nous ne faisons que du frais et comme nous sommes fermés le lundi, on liquide tout», dit Alain.

Les clients, souvent interloqués face à cette situation quelque peu singulière, «regardent autour d'eux, observent», raconte Annick. Qui compare tout ceci à «une mise en scène» : «Quand la porte s'ouvre, c'est comme si c'était le rideau qui se levait».

Comme souvent, dans un spectacle, la magie s'opère en coulisses. En cuisine, ici. Alain, en passionné de peinture, affirme cuisiner comme il peint. Ses ingrédients sont sa palette, et l'assiette, sa toile. Son secret : les épices.

Quelque deux cents épices du monde entier colorent les étagères. Tous les goûts de la planète (ou presque) sont enfermés dans de petits pots : safran, cannelle, girofle, massala, curry, muscade, saté… Un inventaire de saveurs et de senteurs à rendre chèvre n’importe quelle ménagère. On imagine ces aromates provenant de mille lieux, souvent ordonnés dans un équilibre précaire sur de petits étals, diffusant leurs effluves au milieu d'un nuage de passants.

On ne résiste pas à demander à notre Chef quelques conseils pour bien cuisiner les épices. La réponse fuse : «Il faut oser».

- D'accord… Mais comment arriver à ce subtil mélange, à cet équilibre ingénieux, qui donne à l'assiette ce petit goût de paradis dont parlent les internautes?

- Toujours acheter des épices de qualité et entières. Surtout pas en poudre. Et faire les mélanges soi-même. Il faut essayer et oser.

Mettez vos tabliers et osez donc ! Sinon, Noirmoutier, c'est par là.

Laurent Tourneux

La suggestion du Chef pour les internautes de laFourchette.

Saint-Jacques, asperges et sauce agrumes au Goji

Ingrédients pour quatre personnes :

12 noix de Saint-Jacques, une botte d'asperges, 2 petites échalotes, 5 cl de vin blanc, 5 cl de jus d'orange sanguine, 2 cl de jus de citron, 10 g de beurre, fleur de sel de Noirmoutier. Spiruline et cives taillées en biseaux pour le décor.

Faire tremper les baies de Goji dans le jus d'orange et citron.
Cuire 5 à 8 mn vos asperges dans l'eau salée puis refroidir aussitôt pour arrêter la cuisson.
Faire sauter les Saint-Jacques 1 mn 30 sur chaque face et conserver au chaud.
Dans la poêle de cuisson des Saint-Jacques, réduire aux deux tiers le vin blanc, le jus d'orange et de citron en prenant soin de garder les baies de Goji égouttées, avec l'échalote ciselée très finement. Ajouter les baies et le beurre en petits morceaux et faire fondre en fouettant.
Couper les asperges, les disposer sur l'assiette, poser dessus les noix de Saint-Jacques, arroser autour avec la sauce agrumes et Goji, fleur de sel et décorer à votre goût.

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